Illustrations du roman

En plus de quelques cartes géographiques, le roman comprend une quarantaine d'illustrations originales, au crayon, réalisées par l'auteur. En voici quelques exemples :

      — Enfin, après quelques heures de route, je compris que notre petit voyage touchait à sa fin car le prêtre pointa du doigt la flèche d’une église que nous apercevions au loin parmi quelques maisons. Il me dit alors :

     « Nous y sommes presque. Ça, là-bas, Joseph, c’est la paroisse Saint-Benoît. Je suis sûr que tu vas t’y plaire. »

     — Le paysage était très beau. Ce pays me semblait vaste et plat. Des champs immenses s’étalaient devant nous. Ceux-ci avaient été arrachés à la forêt, laquelle subsistait encore à l’extrémité de chaque terre. Ici et là, on pouvait voir quelques fermes et de minuscules silhouettes travaillant dans les champs. Nous traversâmes une petite rivière et la voiture s’arrêta, juste à côté de l’église, en face d’une grande maison grise.

Louis avait repris sa route et arrivait maintenant en vue de Liesse. Cette commune, un peu plus importante que ses voisines, se trouvait à mi-chemin entre Vivaise et Beaumont. Sa célèbre Basilique attirait encore chaque année un grand nombre de pèlerins.

     C'était un jour de foire, et de nombreux marchands occupaient la grande place du village. Certains étalaient des fruits ou des légumes sur de petites tables, d’autres vendaient des étoffes ou divers articles qu’ils avaient déposés directement sur les pierres formant le pavé. La foule encombrait la place et obligeait notre cavalier à se faufiler entre les étalages. Celui-ci descendit bientôt de sa monture et entreprit, tant bien que mal, de se frayer un chemin parmi les villageois.

De cette hauteur, je pouvais voir toute la région de Saint-Benoît. C’était très beau! J’apercevais la grande ferme du père de Léocadie. Je crois même qu’elle était là, en train de jouer avec ses frères et ses sœurs sur un petit étang gelé.

 

 

 

 

 

     C’est à ce moment que Louis vit apparaître cette grande dame, ce symbole de la liberté! Du haut de ses trois-cent-cinq pieds, elle pointait un immense flambeau vers le soleil et l’air noble, elle accueillait sereinement les passagers de La Champagne.

 

 

 

 

Tout à coup, Agathe poussa un cri!

     — Les loups! Regardez! Les loups, là-bas!

     Ils étaient encore très loin, mais une vingtaine de bêtes affamées, qui se rapprochaient rapidement, s’étaient élancées à leurs trousses. Instinctivement, Louis avait saisi sa carabine, tandis qu’Agathe s’emparait d’une pelle que l’on gardait toujours dans le traîneau.

     Le train arrivait au loin et tous s’étaient levés pour aller l’attendre. On voyait l’épaisse fumée se rapprocher rapidement. Enfin, le monstre mécanique s’arrêta dans un bruit infernal de grincements de roues.

     Parmi les passagers qui descendirent, il y avait un jeune homme d’une vingtaine d’années. 

Puisque les illustrations ont joué un rôle primordial dans la création du roman Léocadie, j’ai pensé les rassembler dans un seul volume afin que l’on puisse s’attarder davantage à leur valeur esthétique ainsi qu’aux petits détails qu’elles renferment. Certaines ne sont que de simples ébauches captées à la hâte alors que d’autres ont bénéficié de plus d’attention. Dans tous les cas cependant, j’ai choisi de les utiliser pour accompagner le texte, car, selon moi, elles aidaient à mieux transmettre l’idée ou le sentiment derrière l’écrit.

(252 pages - 176 illustrations)

 Disponible chez  www.lulu.com 

 

 


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